Wallisch Erna

Erna Wallisch ' (née Pfannenstiehl) née le 10 février 1922 à Benshausen en Allemagne morte le 21 février 2008 à Vienne en Autriche est une Aufseherin, gardienne de camps de concentration nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. 

Wallisch est née Erna Pfannstiel et a été élevée en Allemagne de l'Est par son père, employé des postes. À l'âge de 19 ans, elle rejoint le NSDAP et suit une formation pour devenir Aufseherin, (gardienne de camp de concentration). 

Wallisch a d'abord servi comme gardienne au camp de concentration de Ravensbrück pendant un an avant d'être transférée au camp de concentration de Majdanek, à Lublin, en Pologne. Pendant son service à Majdanek, elle a rencontré un gardien nazi nommé Georg Wallisch, qu'elle a épousé en 1944. Il est allégué qu'elle était une gardienne brutale, qu'elle battait les femmes et les enfants sur le chemin des chambres à gaz et qu'elle participait personnellement à la sélection des détenus à exécuter. L'un des survivants a mentionné : "Le visage transpirant et essoufflé de ce monstre est quelque chose que je n'oublierai jamais."

Il y a eu trois tentatives de poursuite contre Wallisch :

• 1965 : À Graz, les accusations ont été rejetées.
• 1970s : À Vienne, mais le procureur n'a pas voulu poursuivre (nolle prosequi), car les lois autrichiennes sur la prescription avaient expiré.
• 2005 : L'historien Efraim Zuroff a exhorté le ministère autrichien de la justice à engager de nouvelles poursuites, mais son président, Christoph Pöchinger, a déclaré qu'il n'y avait pas de preuves crédibles. Cette réticence à engager des poursuites a conduit le centre Wiesenthal à l'inscrire sur la liste des criminels de guerre les plus recherchés. 

En 2007, l'auteur et journaliste britannique Guy Walters a retrouvé Wallisch dans un petit appartement de Vienne, en Autriche, dans le cadre de ses recherches pour un ouvrage à venir intitulé Hunting Evil, sur la poursuite de criminels de guerre nazis en fuite. Bien que Wallisch n'ait pas voulu lui parler et que le gouvernement autrichien ait affirmé que ses crimes de guerre étaient prescrits, la Pologne a exploré la possibilité de l'inculper. [Bien qu'ils aient enquêté sur Wallisch pour ses crimes dans les années 1970, le regain d'intérêt et les témoignages de survivants polonais ont conduit les autorités autrichiennes à commander un rapport sur les crimes commis six décennies plus tôt. Avant que le rapport ne soit terminé, Wallisch, âgé de 86 ans, est morte à l'hôpital.