Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias
Le Parti social français (PSF) était un parti politique français nationaliste fondé le 7 juillet 1936 à la suite de la dissolution des Croix-de-feu, par son leader le colonel de La Rocque (1885-1946).
Le PSF est le premier parti de masse de la droite française (1936-1940). Dès la fin de 1938, le P.S.F. compte un nombre considérable d'adhérents (un million ou peut-être plus). Très opposé au Front populaire, le P.S.F. est un parti conservateur qui a l'ambition de gagner à lui une partie de la classe ouvrière. Il développe alors une politique sociale importante (colonies de vacances, garderies, kermesses, etc.) et il est à l'origine, en 1937, des syndicats professionnels français, que la gauche dénonce aussitôt comme des syndicats « jaunes ». Le P.S.F. étend son influence dans tout le pays de 1936 à 1939, remportant lors des élections partielles de notables succès. Mais la guerre et la défaite le font disparaître. Avec la guerre, le P.S.F. devient le Progrès social français, mais s'il est favorable au maréchal Pétain, le comte de La Rocque rejette l'antisémitisme et la collaboration. Le Progrès social français sera interdit par les Allemands en 1942.
L’organisation du PSF
Les premiers dirigeants du PSF sont
Comité exécutif
Les 8 membres de la Commission administrative permanente (CAP) vers 1938
Le PSF disposera de deux principaux organes de presse
Le Parti social français va connaître un succès immense en France de 1936 à 1940, succès tombé dans l'oubli compte tenu des évènements qui suivront. A la veille de la guerre, le PSF est le premier parti de France en nombre d'adhérents : il en compte plus de 500 000, voire plus d'un million selon certains historiens. Selon l'historien Jacques Nobécourt, « Aux élections municipales de 1938-1939, le PSF atteignait 15 % des suffrages. Perspective qui lui promettait, grâce à la proportionnelle, une centaine de députés (…) Il était représenté en 1939 par 11 députés, mais par près de 3 000 maires, 541 conseillers généraux et des milliers de conseillers municipaux ».
L’action sociale du PSF
Comme tous les partis de masse des années 1930 (en France, comme la SFIO ou le Parti communiste), le PSF disposait d'une multitude d'organisations à but social : soupes populaires, éducation populaire, aéro-clubs Jean Mermoz (1937), colonies de vacances, Sociétés de préparation et d'éducation sportives (SPES), etc. Et aussi :
Si le positionnement politique et l'idéologie du PSF font débat au sein de la communauté des historiens, il est incontestable que la formation du colonel François de La Rocque et le succès qu'elle rencontre heurtent les autres formations de la droite républicaine et parlementaire ainsi que celles d'extrême-droite. Dans le contexte de l'entre-deux-guerres, il s'opère d'intenses mutations dans le champ politique notamment en ce qui concerne les droites. Les partis de la droite traditionnelle (Fédération républicaine et Alliance démocratique) sont déstabilisés face à l'apparition de nouvelles droites. La singularité du PSF questionne tant la doctrine que le positionnement sur l'échiquier politique de ce parti que les reclassements idéologiques qui s'opèrent au sein des droites.
Selon certains historiens, le PSF en acceptant le cadre parlementaire, en refusant d'intégrer le Front de la liberté (union des nationaux anticommunistes proposée par Jacques Doriot en 1937) incarnerait une position modérée. Pour d'autres, si le PSF fut combattu tant par la Fédération républicaine que par le Parti populaire français ou Parti républicain national et social de Pierre Taittinger (anciennement Jeunesses patriotes), cela traduit d'abord la volonté de freiner son ascension plutôt qu'un indice du caractère idéologique du PSF. Selon ces historiens, le PSF s'est bâti en réaction aux partis traditionnels de la droite représentant les intérêts bourgeois, défendant l’ordre établi (notamment par sa logique parlementaire) et prône le dépassement du clivage droite – gauche, des idéologie du libéralisme et du marxisme, par la fusion des classes sociales par des moyens autoritaires. En ce sens, le PSF ne serait pas une formation qui opérerait un glissement au centre-droit.
Le programme du PSF
L'idéologie du PSF peut être résumée par les éléments suivants, notamment tirés du livre Service Public (1934), François de La Rocque :
Politique : un régime fort de type présidentiel, et non plus parlementaire.
Économie : la profession organisée, c'est-à-dire une sorte de corporatisme souple organisant, par branche d'activité, les relations entre entreprises et entre entrepreneurs et salariés.
Social : la « participation-association du capital et du travail ». Le PSF était lié au troisième grand syndicat français, la Confédération des syndicats professionnels français (CSPF). Le slogan de François de La Rocque, « social d'abord », qui s'opposait au « politique d'abord » de Maurras, n'était pas un vain mot. Le PSF possédait nombre d'œuvres sociales (soupes populaires, éducation populaire, aéro-clubs Jean Mermoz (1937), colonies de vacances, Sociétés de préparation et d'éducation sportives (SPES), etc.), au même titre d'ailleurs que les autres partis politiques de masse de l'époque, tels le PCF ou la SFIO. Avant la guerre, le PSF créé les Auxiliaires de la défense passive (ADP).
Certains historiens ont ainsi pu ironiser en disant que « La Rocque joue aux dames patronnesses ». Pour sa part, Pierre Milza (ou René Rémond ?) estime que le PSF faisait du « christianisme social patriotique ».
Société : notamment le vote des femmes, vieille revendication de la droite catholique.
International. En 1934, dans son livre Service Public, La Rocque écrit que « Les États-Unis d'Europe ne sauraient être que l'élargissement d'une entente économique préliminaire. Celle-ci constituera tout à la fois la pierre de touche et le premier stade constructif de la grande entreprise séculaire. » Soit une anticipation de la création de l'Union européenne à partir de la Communauté européenne et antérieurement de la CECA. En 1939-1940, La Rocque envisage, « après la défaite et l'effondrement d'Hitler », « une sorte de fédération des États ressortissant à une même civilisation dominés par de grands intérêts communs ».
À la fin des années 1930, Parti radical et PSF vont se rapprocher. Vers 1937, les radicaux lancent une offensive de charme avec le groupe parlementaire radical, puis Henri Guernut (ancien secrétaire général de la Ligue des droits de l'homme) demandent justice pour le PSF. De son côté, le PSF vote l’investiture d’Édouard Daladier le 12 avril 1938, qu’il soutiendra peu ou prou jusqu’à la fin. Pierre de Léotard (cadre du PSF et futur député) parle ainsi « des activités conjointes PSF-radicaux ». De son côté, Le Populaire, journal de la SFIO, écrit aussi que « le bloc PSF-Radicaux devient une réalité courante de la vie politique », ce que les observateurs jugent cependant exagéré.
La volonté de rassemblement du peuple français, sur le modèle de la fraternité des tranchées qui avait mis côte à côte catholiques, juifs et athées, ouvriers et bourgeois, évita à François de La Rocque et au PSF de tomber dans l'antisémitisme, si courant juste avant 1940 (y compris au sein de la SFIO). La Rocque doit en particulier procéder à des expulsions dans les sections PSF d'Algérie et d'Alsace, tentées par l'antisémitisme. L'historien Jean Lacouture écrit ainsi : « Réprouvant toute forme d'antisémitisme, le PSF organisera des hommages aux anciens combattants juifs patronnés par les rabbins Weil et Kaplan et le Consistoire de Paris ».
De même, le Parti social français était très hostile au nazisme. Le colonel de La Rocque avait, parmi les premiers, comparé Hitler et Staline pour le caractère totalitaire de leur régime, ce qu'il considérait comme étant monstrueux ; il voyait le nazisme comme un culte païen. La défaite de 1940 ne laissa pas le temps au PSF, premier parti de France, de concrétiser sa force militante en résultats électoraux. Rebaptisé Progrès social français lorsque l'activité des partis politiques fut suspendue, il survécut à travers son réseau d'œuvres sociales, civiques (les ADP) et les liens personnels entre membres. Si la devise du PSF Travail, Famille, Patrie fut reprise par Vichy, le parti ne soutint pas le Régime de Vichy en raison de son caractère antisémite et défaitiste.
Vichy ne cessa de tenter de récupérer les nombreux militants du PSF en offrant notamment quelques places à ses dirigeants (Le colonel de La Rocque au symbolique et inefficace Conseil national, Charles Vallin dans divers comités, Jean Borotra comme commissaire général à l’Éducation générale et aux Sports, etc.). Malgré tout, La Rocque refusera toujours tout ralliement du PSF au régime de Vichy et notamment toute fusion avec la Légion française des combattants. Comme dans tout parti politique (des trotskistes jusqu'à La Cagoule), on retrouvera des membres du PSF de la résistance jusqu'à la collaboration.
L’attitude globale du PSF, complexe à saisir de nos jours, était la suivante
L’attitude officielle du colonel de La Rocque risquait cependant de mener à une impasse pour les militants PSF (et elle le sera pour beaucoup qui soutiendront Vichy jusqu’au bout) si des initiatives n’avaient été secrètement prises. L’historien Jean Lacouture note que « Opposé à la capitulation précipitée de juin 1940, au renversement de la République, au parti unique, à la collaboration et aux lois antijuives, François de La Rocque n'avait cessé d'être en butte aux rejets et vexations de la camarilla de Philippe Pétain - faite de maurassiens tels Raphaël Alibert, d’anglophobes comme l’amiral Platon, d’antisémites du type Xavier Vallat. Une apparente réconciliation entre le maréchal et La Rocque (…) avait si mal tourné que La Rocque avait fondé le réseau de résistance Klan, avant d'être déporté en Allemagne en 1943 ».
La Rocque aurait eu un temps un vague poste de chargé de mission auprès de Pétain. Selon Jacques Nobécourt, « À Vichy, il fit porter au maréchal Pétain des notes contenant des informations qu’il tenait pour occultées par l'entourage. En retour et sans exception, il ne recueillit aucune réponse ». François de La Rocque utilisa le PSF comme réseau de résistance chargé de la collecte de renseignements (le réseau Klan), branché sur l'Intelligence Service britannique. En 1943, l'état-major du PSF fit l'objet d'une rafle de la part de la Gestapo (152 arrestations) et les chefs furent déportés : le colonel de La Rocque en reviendra très malade et Noël Ottavi (vice-président) mourra en déportation.
Certaines structures du PSF jouèrent également un rôle dans une certaine forme de résistance : l'aide aux prisonniers évadés et aux juifs persécutés. C'est en particulier le cas du Foyer social français (FSF) de Genève du militant PSF Francis Gauthier (président de l'Amicale des PSF de Suisse). Des ADP (organisation civique du PSF) de Savoie (le docteur Hobeïka, de Saint Cergues, les pères Frontin, Favrot et Fabre) ont été « des passeurs très actifs des israélites en danger » vers la Suisse. Selon le rapport de maître Querenet devant la Cour de justice, « durant toute l'occupation, ce centre PSF-ADP cachait en vérité une œuvre d'assistance aux maquisards, aux israélites, aux prisonniers évadés ». Hormis le très secret réseau Klan (connu seulement de quelques chefs du PSF), de nombreux membres et responsables du PSF rejoignirent la Résistance :
Malgré la position de La Rocque (en gros, ni collaboration, ni gaullisme), le PSF connaît un véritable glissement gaulliste pendant l'occupation. Les rapports des préfets et des autorités allemandes en font état. Le grand résistant socialiste Pierre Brossolette, chargé de l'unification de la Résistance en 1942, en fait également état dans son rapport au général de Gaulle sur l'état de la France (Mission Pedro en avril 1942) : « C'est la volonté générale de rajeunissement et de changement qui rapproche aujourd'hui des esprits hier très opposés. (Puis d'évoquer le rajeunissement du parti socialiste). Du côté d'un parti comme le PSF, l'évolution est peut-être moins nette ; elle a peut-être été un peu brouillée par le jeu de Vichy ; mais elle n'est pas moins certaine.
J'ai assez parlé avec Charles Vallin depuis deux ans pour savoir que s'il est resté dans le cadre de son parti, c'est avec des idées et des dispositions entièrement renouvelées ; il en est de même pour les milliers de PSF qui le considèrent comme leur chef véritable et qui vont le manifester en rompant à sa suite avec Vichy ; il en était de même déjà de ceux des adhérents du PSF qui se sont mis en marge de l'organisation par "gaullisme" » (Renouveau politique en France, article de Pierre Brossolette dans La Marseillaise de Londres, 27 septembre 1942). Pierre Brossolette espère même à cette époque un accord entre les syndicats, les socialistes et le PSF sous l'égide gaulliste (citant quatre personnalités : André Philip, Pierre Brossolette, Charles Vallin, Louis Vallon), préfigurant de manière étonnante ce que sera plus tard le gaullisme de gauche.
Selon l'historienne Claire Andrieu, « Ce qu’on n'a pas au CNR mais il en avait été question c’était ce qui s’était appelé le progrès social français sous Vichy et le PSF avant la guerre dirigé par le colonel La Rocque, là le refus de cette forme d’extrême droite au sein du CNR avait été décidé à Londres ». (Colloque sur l'héritage social de la Résistance à l’Assemblée nationale le 16 décembre 2002). Si dès les débuts de l'État français, la Rocque espère bien jouer un rôle de premier plan à Vichy, il ne se départit point d'une certaine ambiguïté politique puisqu'il donne instruction en septembre 1940 à ses troupes de «se ranger avec la discipline qui s'impose derrière le Maréchal Pétain» tout en gardant une «réserve absolue envers les membres du gouvernement».
Le PSF est interdit en zone occupée, les allemands lui reprochant de ne pas être assez pro-allemand ni antisémite. C'est ainsi que la Rocque consent à la fusion du PSF et ses 350 000 adhérents avec la Légion française des combattants en aout 1941. La Rocque se voit alors attribuer un modeste poste de chargé de mission dans le cabinet Pétain tandis qu'en 1943 Félix Olivier-Martin devient secrétaire général à la jeunesse et Paul Creyssel secrétaire général à la propagande. Fin 1941, le PSF en tant que tel n'existe plus sur la scène politique de la France de l'occupation. À la Libération, François de la Rocque tenta, sans grand succès, de reconstituer le PSF sous le nom de Parti républicain social de la réconciliation française (PRSRF ou RF). Il est créé par les derniers PSF fidèles à La Rocque : André Portier, Jean Brumeaux, Pierre de Léotard, Jean de Mierry. Le PRSRF participa au Rassemblement des gauches républicaines avant de disparaître définitivement. On retrouvera ses membres dans la mouvance des indépendants (CNIP, etc.)
Le véritable héritage du PSF en termes d'idée se retrouve cependant dans la droite populaire et sociale de la IVe république, c'est-à-dire le MRP (pour son côté catholique social) et plus clairement dans le gaullisme du RPF (pour la recherche d'un régime fort et stable, mais démocratique, ainsi que d'une troisième voie sociale). Jacques Nobécourt décrit les différentes options ouvertes. La Rocque « recommandait à ses amis de constituer un tiers parti "franchement républicain, très hardi d'un point de vue social" et d'adhérer au Rassemblement des gauches républicaines. Pour les uns, cette "orientation à gauche" mena au Mouvement républicain populaire. Pour les autres, à l'UDSR, groupuscule radical, auquel appartint François Mitterrand. En 1958, la tentation du gaullisme de gouvernement conquit ceux des élus qui pensèrent que les anticipations de La Rocque se vérifiaient. L'essentiel du message fut ainsi transfusé après la guerre, jusque dans la constitution de la Ve République, sans que fut prononcé le nom de celui qui l'avait porté ».
L'historien Jean Lacouture écrit ainsi que « Il (François de La Rocque) annonça aussi le second gaullisme, exprimé soit au sein du RPF de 1947, soit par le projet de "participation" (l'"association capital-travail") formulé dès 1938 dans son livre Service public, projet que de Gaulle reprit et encouragea jusqu'à sa retraite. » Même si la grande majorité des historiens s'est rallié à une vision modérée du PSF, le sujet reste sensible dans l'opinion française. Le PSF est un grand méconnu de la politique française, son envolée électorale étant brisée par la défaite de 1940. Il sera cependant une étape essentielle entre les partis de droite de la IIIe République (partis de cadres et de notables souvent formés à partir de leurs groupes parlementaires) et ceux d'après 1945 (partis de masse, populaires, disposant de militants).
L'antécédent Croix-de-feu laisse peser le soupçon sur le PSF, longtemps considéré par ses adversaires comme « fasciste ». Cependant, des Croix de feu au PSF, l'histoire du mouvement politique de François de La Rocque est celui d'un glissement progressif d'une droite dure vers le centre-droit, à l'inverse du mouvement du Parti populaire français (PPF, fasciste). À l'inverse, l'extrême-droite (Action française et PPF notamment) s'est toujours opposée au PSF. Pour sa part, le PSF a refusé de participer au « Front de la liberté » créé en 1937 par le PPF. C'est ce que considèrent de plus en plus les historiens qui estiment que l'énorme succès du PSF de François de La Rocque, qui restera toujours attaché à la légalité (notamment pour faire échouer le putsch du 6 février 1934, va éviter aux classes moyennes françaises de tomber dans le fascisme au profit du projet d'une république présidentielle, qui anticipe plutôt le gaullisme.
Le premier historien à avoir lancé ce thème est René Rémond qui écrit en 1952 : « Loin d'avoir représenté une forme française du fascisme devant le Front populaire, La Rocque contribua à préserver la France du fascisme ». Jacques Nobécourt affirme aussi : « La Rocque évita à la France l'aventure du totalitarisme avant guerre. Et, pendant les années de Vichy, il fut la figure même du pétainiste-résistant » Ainsi, pour Jean Lacouture, « On le répétera jusqu'à satiété s'il le faut : le mouvement de La Rocque n'est ni fasciste, ni extrémiste. Il a montré à quel point il réprouvait l'activisme en faisant échouer par son immobilisme le coup de force déclenché par l'extrême-droite contre le Palais Bourbon, le 6 février 1934. Et, trois ans plus tard, en sabotant par son abstention la création du Front de la liberté, machine de guerre montée contre le Front populaire par Jacques Doriot, authentique fasciste, lui. » D'autres historiens, minoritaires, tels Robert Soucy ou Michel Dobry considèrent cependant que les Croix-de-Feu et le PSF portaient une potentialité de fascisme qui ne s'est cependant jamais exprimée.
Émile Peter (1887-1974). Secrétaire de mairie, conseiller général du canton de Sarrebourg (1925), député de la Moselle en 1928-1940, au Parti démocrate populaire depuis 1932 puis au groupe parlementaire du PSF (à la fin de l'année 1936), maire de Sarrebourg en 1935. Membre des Croix de feu depuis avril 1936, au lendemain de sa réélection au premier tour.
Stanislas Devaud (1896-1963). Député, membre des Républicains indépendants et d'action sociale) de l'Algérie en 1936. « Professeur de Pasteur de grand rayonnement, invalide de guerre, ancien conseiller municipal et député de Constantine, le philosophe Stanislas Devaud, d’orientation spiritualiste, disciple d'Henri Bergson ». Son épouse, Marcelle Devaud est son assistante parlementaire. Elle sera plus tard sénateur (1946-1958) puis député (1958-1962) gaulliste. « En 1940, le couple regagne la France, s’installe à Clermont-Ferrand, puis à Paris en 1943. Engagé dans la Résistance, il contribue, avec l’aide du Secours national, à soustraire aux recherches policières des évadés, des résistants, des israélites ou des réfractaires au STO. ».
Pierre de Léotard cite aussi comme anciens PSF membres de la Réconciliation française dans les années 1950 (Mes souvenirs politiques, dossier cité, page 269)
Pierre Léotard cite aussi à la RF
Dirigeants régionaux du PSF en Lorraine
Adjoints de Raymond Andrès
Présidents de la Fédération départementale de Meurthe-et-Moselle
Vice-présidents en 1936
Secrétaire général
Membres du comité fédéral
Vice-présidents
Autres cadres notables
Vice-présidents : Marius Aigrain, Albert Clapeau, Jean Murez, président de la section de Thionville. Secrétaire général : Georges Thouveny.
Vice-présidents : Alfed Dicop, comptable à Metz, commissaire aux comptes de la société ESLO, Vouriot.
Autres cadres et membres notoires : Georges Ditsch, futur maire MRP de Thionville , Paul Durand (rédacteur en chef de 1929 à 1960 du quotidien catholique messin Le Lorrain, Croix de feu revendiqué, fondateur des « Malgré-nous » de Metz, membre du Front lorrain, président de la fédération diocésaine des Amicales de l'enseignement catholique, élu en novembre conseiller municipal de Metz : rompt à cette occasion avec le PSF, adjoint au maire de Metz en 1945 et de 1953 à 1970 ).
Président de la Fédération de la Meuse
Vice-président : Fernand Barinet, président de la circonscription de Saint-Mihiel. Trésorier et délégué à la propagande : Pierre d'Herbécourt, Michel Ober, délégué aux EVP, ancien membre du comité de la section des VN de Bar-le-Duc,de la famille des Ets Paul Ober, petits industriels.
Président de la Fédération départementale des Vosges
(Commandant) Roger Deyber 1936 - 1939. Adjoints : Me Jean Perrout, délégué à la propagande, Robert Theisen, directeur du bureau politique, Urban, délégué aux EVP, Croix de feu, et Fiquet.
Élus locaux PSF en Lorraine
Ont été Croix de feu puis PSF des élus et notables comme Jean Bouloumié, maire et conseiller général de Vittel.