Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias
André Gillois, ou Maurice Diamant-Berger, né (Maurice Diamantberger) le 8 février 1902 à Paris 9ème, et mort le 18 juin 2004 à Paris, est un écrivain, réalisateur, scénariste et dialoguiste français, pionnier de la radio et, pendant la Seconde Guerre mondiale, porte-parole du général Charles de Gaulle à Londres. Il est parfois crédité comme réalisateur sous le nom de D.B. Maurice. Ses parents : Docteur Mayer Saül Diamant-Berger et Jenny Birman. Ses frères : Henri, Marcel, Lucien et Paul Diamantberger (à l'époque en un seul mot). Sa sœur : Germaine. Sa femme : Suzanne Dreyfus. Sa fille : Monique, devenue Attali.
Avant la guerre, il travaille : au cinéma, avec René Clair et son frère Henri, dans l'édition, avec François Bernouard : il édite Jules Renard, Georges Courteline, Émile Zola, à la radio, comme journaliste et producteur au Poste Parisien, avec Jean Nohain, fréquentant, Henri Bergson, Georges Courteline, Tristan Bernard ou Sacha Guitry. En 1940, il quitte Paris et passe deux ans dans le midi, alors que s'établissent les premiers réseaux de la Résistance, et les liens avec les Britanniques. Le 31 août 1942, il part de nuit sur la felouque Seadog de Cannes à Gibraltar, puis par avion vers Londres.
Du 17 mai 1943 au 24 septembre 1944, il est l’animateur quotidien d’Honneur et patrie, le poste de la résistance française, qui créa le Chant des partisans et qui s’annonçait ainsi chaque soir : « Ici Londres, les Français parlent aux Français ». Le 1er juin 1944, il remplace Maurice Schumann comme porte-parole du général de Gaulle. Après la guerre, André Gillois se consacre à l'écriture de pièces de théâtre et de romans, ainsi qu'à des émissions à la télévision et à la radio : Dans les années 1950, il anime, en compagnie d'Emmanuel Berl et de Maurice Clavel, l'émission radiophonique Qui êtes-vous ?.
En 1954, il crée un des premiers jeux de la télévision française, Télé Match, avec Jacques Antoine et Pierre Bellemare. En 1958, un jury, où figure notamment Georges Simenon, lui remet le prix du Quai des Orfèvres pour un roman policier, 125, rue Montmartre, dont Gilles Grangier tirera un film. En 1973, André-Gillois publie La Vie secrète des Français à Londres de 1940 à 1944. En 1980, ses mémoires sont publiés sous le titre Ce siècle avait deux ans. En 2004, âgé de 102 ans, il meurt à Paris le 19 juin (dans la nuit du 18 au 19). Il est inhumé au cimetière de Passy.
Filmographie
Réalisateur
Scénariste
Dialoguiste
D'après son œuvre
Émissions de télévision
Acteur
Publications
Théâtre