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Betty Compson, née le 19 mars 1897 à Beaver (Utah) et morte le 18 avril 1974 à Glendale (Californie), est une actrice américaine.
Betty Compson nait Eleanor Luicime Compson, le 19 mars 1897 à Beaver dans l’Utah. Avec l’encouragement de ses parents, elle suit des cours de violon dès son plus jeune âge. Elle n’est qu’une adolescente quand la disparition de son père l’oblige à travailler. Elle est engagée comme violoniste dans l’orchestre du théâtre de Salt Lake City, puis en 1912, elle suit une troupe ambulante de vaudevilles où elle présente un numéro musical sous le nom de «la violoniste vagabonde». Lorsqu’elle arrive à Los Angeles, Betty Compson est remarqué par le cinéaste-producteur Al Christie. Très vite, Betty Compson signe un contrat avec la firme «Nestor Film Company». D’octobre 1915 à mai 1918, elle est l’interprète de plusieurs petites comédies burlesques avec pour principales partenaires Eddie Lyons, Neil Burns, Dave Morris ou Eddie Barry. En 1919, Betty Compson décroche son premier grand rôle dans «Le miracle» de George Loane Tucker où elle donne la réplique à Lon Chaney.
Au début des années vingt, elle s’impose en vedette de premier plan dans des films tels que: «La fin du monde» (1921) de Penrhyn Stanlaws, «The green temptation» (1922) de George Fitzmaurice, «De femme à femme» (1923) de Graham Cutts, «La femme aux quatre masques» (1928) de Herbert Brenon, «The female» (1924) de Sam Wood et «Paths to paradise» (1925) de Clarence G. Badger. En 1924, dans «Les ennemis du sexe» et «The garden of weeds», l’actrice est dirigée par James Cruze qu’elle épouse l’année suivante. Au cours des cinq ans de leur mariage, le cinéaste filme sa femme dans «Jazz» (1925) avec Edward Everett Horton, «Pony Express» (1925) avec Wallace Beery, «Le grand Gabbo» (1929) avec Erich von Stroheim et «She got what she wanted» (1930) avec Lee Tracy. L’arrivée du cinéma parlant ne perturbe en rien à sa carrière, elle le prouve en interprétant Carrie, la chanteuse et danseuse des «Forains» (1928) aux côtés de Dorothy Mackaill, Milton Sills, Douglas Fairbanks Jr., et pour lequel elle est nommée à l’Oscar de la meilleure actrice. Le trophée est finalement attribué à Mary Pickford pour «Coquette» lors de la seconde cérémonie en avril 1930. En 1928, elle retrouve Lon Chaney dans «Le loup de soir noir» de Tod Browning et partage l’affiche avec Gary Cooper dans «Les écumeurs» de Edwin Carewe, George Bancroft dans «Les damnés de l’océan» de Josef von Sternberg et Richards Barthelmess dans deux productions.
Par la suite, des choix malheureux relèguent l’actrice aux séries B. En femme avertie, elle donne alors son nom à une ligne de produits cosmétiques qui lui assure de gros revenus. Après un bref mariage avec le producteur Irving Weinberg, Betty Compson se consacre plus qu'aux affaires qu’à sa carrière. Elle fera encore des apparition dans des films de Lloyd Bacon, Robert Florey, Frank Borzage et Alfred Hitchcock. En 1948, après le tournage de «Here come trouble » et plus de deux cents rôles à son actif, Betty Compson se retire du monde du cinéma. En compagnie de son troisième mari, le boxeur Silvius Jack Gall, elle créée une entreprise très lucrative de fabrication de cendriers, la «Ashtrays Unlimited». Après la mort de ce dernier en 1962, elle prend les rennes de l’entreprise et affirme seule son talent de redoutable femme d’affaires. Betty Compson meurt le 18 avril 1974, à son domicile de Glendale, terrassée par une crise cardiaque. Elle repose auprès de sa mère au cimetière Mission de San Fernando en Californie.