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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Barsacq André

André Barsacq (Théodosie, le 5 février 1909 ou 24 janvier dans le calendrier julien - Paris, le 3 février 1973 ) est un metteur en scène, réalisateur, décorateur, scénographe, dramaturge et directeur de théâtre français. 

Barsacq André

Enfance

Né en Crimée, la petite enfance d'André Barsacq se déroule au bord de la Mer Noire où son père, un ingénieur agronome français, introduit de nouvelles techniques de traitement des vignobles. Le décès prématuré de son mari, à l'âge de 33 ans, oblige sa mère, d'origine russe, à rentrer en France avec ses deux fils. Léon Barsacq, l'aîné, sera toute sa vie très proche de son frère André, de deux ans son cadet. Tous deux choisissent de poursuivre une carrière artistique. Léon Barsacq deviendra l'un des premiers décorateurs français de cinéma de son temps, travaillant notamment avec Jean Renoir ou René Clair. A Paris, André Barsacq fait ses études au lycée Henri-IV, puis à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, section architecture. Il se passionne alors pour l'effort de rénovation dramatique conduit par Jacques Copeau. A la même époque, il se passionne aussi pour la section russe du Théâtre de l'Exposition Internationale de 1925 et pour les dernières saisons chorégraphiques et lyriques de la Compagnie de Serge Diaghilev, à quoi s'ajoutent des alliances familiales qui le conduisent dans l'entourage du peintre Léon Bakst. Autant de circonstances fécondes et décisives pour sa vocation et son orientation.

Jeunesse

Après avoir vu l'adaptation de Jean Cocteau d’Antigone, mise en scène par Charles Dullin dans son Théâtre de l'Atelier, en 1925, il décide de travailler pour le théâtre et entre chez Dullin en 1927 en qualité que décorateur. Son premier succès éclatant lui est donné à dix-huit ans avec la création des décors et des costumes de Volpone de Jules Romains et Stefan Zweig, mis en scène par Charles Dullin. Il travaille par la suite dix ans avec ce dernier, en compagnie d'Antonin Artaud, Jean Hugo, Jean-Louis Barrault ou Roger Blin. Il fait les décors et les costumes pour Le Stratagème des roués de George Farquhar (1929), Musse de Jules Romains (1930), et Le Médecin de son honneur de Calderon (1935), adapté par Alexandre Arnoux. Il établit par ailleurs pour la Compagnie des Quinze de Michel Saint-Denis un dispositif théâtral nouveau en remplacement de la scène cimentée existant au Théâtre du Vieux-Colombier. Dans ce dispositif seront joués deux pièces d'André Obey, dont il dessine les décors : Noé (1930) et Le viol de Lucrèce (1931). Durant ces années, "André Barsacq transforma subtilement le métier : de décorateur, considéré alors comme un ensemblier, il devient scénographe, créant une symbiose profonde, aujourd'hui évidente entre texte et contexte."

En 1933, il part avec Jacques Copeau en Italie, pour participer à la mise en scène des grands spectacles de plein air organisés par le Mai Florentin : Le mystère de Sant'Ulliva, une légende du XVIe siècle. Il y retourne en 1935, toujours avec Jacques Copeau, pour la réalisation de Savonarole crée sur la Piazza della Signoria à Florence. Il dessine et réalise les costumes, la décoration, les scènes d'évolution, l'agencement de la loge des Lanzi destinée à abriter l'orchestre et les choeurs, et l'installation des gradins capables de contenir trois mille spectateurs. Ce spectacle eut une influence décisive sur Giorgio Strehler. En 1936, Jacques Copeau lui confie les décors et les costumes de Napoléon Unique de Paul Reynal au Théâtre de la porte Saint Martin. La même année, il décore, dessine les costumes et assure la mise en scène de la création de Perséphone, musique d'Igor Stravinski, livret d'André Gide. Il travaille également à la création du ballet Sémiramis avec Ida Rubinstein et Paul Valéry - un ballet dont il assure décors, costumes et scénographie au Théâtre National de l'Opéra.

En juillet 1943, André Barsacq et Jacques Copeau travaillent une dernière fois ensemble pour la mise en scène de l'adaptation d'une œuvre médiévale, Le Miracle du pain doré, dans la cour d'honneur des Hospices de Beaune. Parallèlement à cette activité théâtrale, André Barsacq collabore, comme décorateur, avec de grands cinéastes. Il exécute les décors de L'Argent (1928) et de L'Honorable Catherine (1942) pour Marcel L'Herbier ; ceux de Maldonne (1927), de Gardien de Phare (1929) et de Lumière d'été (1942) pour Jean Grémillon ; ceux de Martyre de l'Obèse (1932) pour Pierre Chenal et de Courrier Sud (1935) pour Pierre Billon ; enfin ceux de Yoshiwara (1936) pour Max Ophuls. Il est également assistant-réalisateur de Jean Grémillon pour Maldonne, Gardien de Phare et La Dolorosa.

 

La Compagnie des Quatre Saisons

En 1937, tandis qu'il est auprès de Raymond Cogniat vice-président de la classe 70 des décorateurs de théâtre à l'Exposition internationale de Paris (où il est également l'architecte du Théâtre de Verdure et du Théâtre Volant), André Barsacq fonde avec Jean Dasté - le gendre de Jacques Copeau -, Maurice Jacquemont et Pierre Barbier la Compagnie des Quatre Saisons. Désormais, sa carrière se confond avec celle de la jeune troupe. Il en assume les responsabilités de direction, de mise en scène et de décoration. Longtemps avant l'explosion de la décentralisation puis des maisons de la culture, il conduit les Quatre Saisons à travers la France, à la rencontre des publics les plus divers, cheminots, pêcheurs, badauds… La toute première représentation de la troupe se déroule en mai 1937 devant les cheminots du Réseau de l'État sur des tréteaux installés en forêt de Rambouillet. Elle y joue Le Médecin volant de Molière, qu'elle reprend le 14 juillet 1937 sur le Pont-Neuf de Paris. À l’Exposition Internationale de Paris, la Compagnie des Quatre Saisons emporte un succès éclatant avec Le Roi Cerf de Carlo Gozzi. Elle est aussitôt sollicitée par le French Theatre de New York.

À l'instar de celle du Vieux-Colombier vingt ans plus tôt, la troupe s'embarque pour New-York où, pendant la saison 1937-1938, elle joue sept spectacles mis en scène par André Barsacq, qui se lie alors d'amitié avec Antoine de Saint-Exupéry et Orson Welles. Parmi ces pièces, on dénombre Le voyage de Monsieur Perrichon d'Eugène Labiche, Knock de Jules Romains, Jean de la Lune de Marcel Achard, Y'avait un prisonnier de Jean Anouilh et Fantasio de Alfred de Musset. Après ses succès new-yorkais, la Compagnie des Quatre Saisons joue le même répertoire à Rio de Janeiro. Puis elle rentre en France fin 1938 pour créer, au Théâtre des Arts, Le Bal des voleurs de Jean Anouilh, dans une mise en scène, décors et costumes d'André Barsacq. La Compagnie des Quatre Saisons retourne encore une fois à New York pour y présenter huit spectacles. Cinq d'entre eux sont montés par André Barsacq, dont Les Fourberies de Scapin de Molière, Chacun sa vérité de Luigi Pirandello, Siegfried de Jean Giraudoux et L'Enterrement d'Henry Monnier. Ami de Robert Desnos, André Barsacq entreprend alors de collaborer avec Jules Supervielle, ce que la déclaration de guerre empêche. 

La direction du Théâtre de l'Atelier

Un moment suspendues par la guerre, les activités de la Compagnie des Quatre Saisons vont soudain connaître un nouveau tournant. En 1940, Charles Dullin quitte le Théâtre de l'Atelier qu'il animait depuis 1922, pour prendre d'abord la direction du Théâtre de Paris puis, une année plus tard, celle du Théâtre Sarah Bernhardt rebaptisé Théâtre de la Cité. Il confie sa succession à André Barsacq. L'essentiel de l'œuvre de metteur en scène, de décorateur, d'auteur et d'adaptateur d'André Barsacq se réalise alors sur la scène de ce théâtre. Il y fait jouer des œuvres d'auteurs alors vivants tels que Jean Anouilh, Antigone, Le Bal des voleurs, Eurydice, Roméo et Jeannette, L'Invitation au château, Colombe, Médée ; Marcel Aymé, la Tête des autres, Les Quatre vérités, Les Oiseaux de Lune, Les Maxibules ; Paul Claudel, Le Pain dur ; Félicien Marceau, L'Œuf, Catarina, L'Etouffe-chrétien, La Bonne soupe, Le Babour, Un jour j'ai rencontré la vérité ; Françoise Sagan, Château en Suède, Un piano dans l'herbe ; René de Obaldia, Le Satyre de la Villette ; Jacques Audiberti, Une fourmi dans le corps ; Georges Neveux, Zamore ; Dominique Rolin, L'Epouvantail ; Remo Forlani, Au bal des chiens ou Jean-Claude Carrière, L'Aide Mémoire.

Son répertoire comporte en outre des œuvres de dramaturges classiques tels que Racine, Molière, Régnard, Marivaux, Carlo Gozzi, Beaumarchais et Musset, mais aussi, plus contemporains, comme Pirandello, Dürrenmatt, Ugo Betti et Tennessee Williams, dont il assure la création de certaines pièces en France. Son ascendance maternelle russe et son alliance avec la famille de Léon Bakst en font également un subtil médiateur de l'atmosphère slave, en particulier de Tchekhov, Tourgueniev, Ostrovski, Maïakovski, qu'il traduit à chaque fois, et de Gogol, dont il traduit le théâtre pour la Bibliothèque de la Pléiade. Au nombre de ses traductions, on compte celle des Géants de la Montagne de Luigi Pirandello, dont il a fait connaissance à Florence en 1933. Il adapte L'Idiot et Crime et Châtiment de Dostoïevski, La Punaise de Vladimir Maïakovski et Un mois à la campagne de Ivan Tourgueniev. En matière de réalisation cinématographique, il laisse un unique film (1952) inspiré de Macbeth, dont il a écrit le scénario avec Jean Anouilh, Le Rideau rouge, un film interprété par Michel Simon, Pierre Brasseur et Monelle Valentin. Il adapte aussi, pour la Télévision Française, plusieurs de ses succès de théâtre et en assure ensuite la réalisation : Le Roi Cerf, Les Oiseaux de Lune, Le Révizor, Château en Suède ou L'Idiot. 

Animateur de la scène française

Que ce soit au Théâtre de l'Atelier, à la Comédie-Française, à l'Odéon ou à l'Opéra Garnier, André Barsacq va durant trois décennies présenter plus de 80 spectacles dont 40 créations soit plus à l'époque que tous les théâtres subventionnés. Il dirige plusieurs des artistes majeurs de son temps : Jean Vilar, Michel Bouquet, Philippe Noiret, Michel Piccoli, Yves Robert, Charles Denner, Jean-Paul Belmondo, François Périer, Jacques Dufilho, Jean Rochefort, Laurent Terzieff, Claude Rich, Michael Lonsdale, Jean Dasté, Alain Cuny, Jean-Pierre Marielle, Jacques François, Niels Arestrup, Pierre Arditi, Jacques Higelin, Pierre Vaneck, André Schlesser, Jacques Perrin, Philippe Avron ou Roland Dubillard, mais encore Arletty, Delphine Seyrig, Brigitte Bardot, Jeanne Moreau, Maria Casarès, Edwige Feuillère, Marie Bell, Silvia Monfort, Marina Vlady, Tania Balachova, Claude Jade, Danièle Delorme, Emmanuelle Riva ou Suzanne Flon. Tout au long de sa carrière, il fait appel à de nombreux artistes comme les peintres et décorateurs Jacques Dupont, Jacques Noël, Lucien Coutaud, Léon Gischia, Raymond Peynet, Alexandre Trauner, Jean-Denis Malclès et René Allio ou à des musiciens comme Darius Milhaud, Georges Auric, Francis Poulenc, Henri Sauguet, Jean Wiener, Georges Delerue, André Popp, Joseph Kosma et Jacques Loussier. 

Metteur en scène d'art lyrique

André Barsacq a travaillé à de nombreuses reprises pour l'opéra. Il dirige entre autres Maria Callas dans Médée de Luigi Cherubini en 1953 au Teatro Communale de Florence, Renata Tebaldi dans La Tosca de Giacomo Puccini en 1960 à l'Opéra de Paris et enfin Régine Crespin dans La Gioconda d'Amilcare Ponchielli en 1967 à l'Opéra de Marseille. Il met également en scène The Turn of the Screw (Le Tour d'écrou) de Benjamin Britten et la création de Sud de Julien Green et Kenton Coe en 1965 à l'Opéra de Marseille ou encore de Madame de... de Jean-Michel Damase, d'après Louise de Vilmorin, sur un livret de Jean Anouilh en 1970 à l'Opéra de Monte-Carlo. 

Activité théâtrale militante

Praticien et homme d'action, André Barsacq a exercé pendant vingt-cinq ans un rôle déterminant pour l'organisation et la défense des professions du spectacle. En 1958, il fonde le « Nouveau Cartel » avec Jean-Louis Barrault, Jean Mercure et Raymond Rouleau, inspiré du Cartel des quatre dans le sillage duquel il est inscrit. Fondateur en 1947 avec Charles Dullin et Gaston Baty, président puis, en 1962, président d'honneur du Syndicat national des metteurs en scène, il obtient en 1960 la signature avec les pouvoirs publics de la convention collective reconnaissant les droits de créateur des metteurs en scène et leurs droits de salariés. Il reprend la présidence effective du syndicat en 1968. Il a aussi été président du Centre français du théâtre et fondateur du Théâtre pour l'enfance.  Parmi ses assistants au Théâtre de l'Atelier, on dénombre, entre autres, Claude Régy, Marcel Camus et Gérard Vergez.

Son activité l'entraîne en dehors de France, au cours de nombreuses tournées avec ses troupes, celle du Théâtre des Quatre Saisons puis celle de l'Atelier, au Brésil, aux États-Unis, en Italie, en Écosse, en Israël, au Liban, en Yougoslavie, en Bulgarie, en Roumanie, aux Pays-Bas ou en URSS. Félicien Marceau a écrit à son sujet : « Animateur au sens le plus fort du terme, il ne se contentait pas de voir des auteurs, il les suscitait. II ne se contentait pas d'engager des acteurs, il allait en chercher auxquels personne n'aurait pensé. Auteurs et acteurs, on ne compte pas ceux qui lui doivent cette chose capitale, et la plus difficile : leur première chance, leur première affirmation. Cela aussi, c'était tout ensemble le talent et la générosité. Pour que le théâtre soit vivant, pour qu'il soit cette passion qui brûle et sans quoi il n'est pas de répliques feintes devant des murs feints, il y faut cet amour, cette ferveur, ce courage, ce goût du risque, cette rigueur, ce respect du public. C'est tout cela qu'il y avait chez André Barsacq. »

Mort en 1973 à l'âge de 64 ans, alors qu'il préparait avec Georges Wilson le montage du Long voyage vers la nuit d'Eugene O'Neill, André Barsacq est inhumé à Paris, au cimetière des Batignolles, où repose également son épouse Mila, décédée en 2000.À Montmartre, dans le 18e arrondissement, la partie de la rue Berthe6 (il habitait au numéro 2) comprise entre la rue Foyatier et la rue Drevet est rebaptisée rue André Barsacq par arrêté municipal du 30 août 1978. André Barsacq est le père de Jean-Louis Barsacq, auteur de sa biographie, de la comédienne Élisabeth Alain, du metteur en scène Alain Alexis Barsacq, de l'architecte Michel Barsacq et de Katherine Barsacq, la femme du sculpteur et orfèvre Goudji. À l'occasion du centenaire de sa naissance, le Ministère de la Culture retient le nom d'André Barsacq dans le cadre des célébrations nationales 2009. 

Filmographie

Réalisateur et scénariste

  • 1952 : Le Rideau rouge, réalisateur et scénariste
  • 1960 : Les Joueurs (téléfilm), adaptation
  • 1964 : Château en Suède (téléfilm), réalisateur
  • 1966 : Un mois à la campagne (téléfilm), réalisateur
  • 1967 : Le Roi Cerf (téléfilm), réalisateur
  • 1968 : L'Idiot (téléfilm), réalisation et adaptation
  • 1969 : Le Revizor (téléfilm), réalisateur
  • 1972 : Les Oiseaux de lune (téléfilm), réalisateur
  • 1972 : David, la nuit tombe (téléfilm), réalisateur
  • 1972 : Le Babour (téléfilm), réalisateur
  • 1972 : La Forêt (téléfilm), réalisateur
  • 1972 : Les Vilains (téléfilm), réalisateur

Décorateur, directeur artistique

  • 1928 : L'Argent de Marcel L'Herbier, directeur artistique
  • 1928 : Maldone de Jean Grémillon, décorateur
  • 1929 : Gardiens de phare de Jean Grémillon, décorateur et assistant-réalisateur
  • 1930 : Le Mystère de la chambre jaune de Marcel L'Herbier, décorateur
  • 1932 : Pour un sou d'amour de Jean Grémillon, décorateur
  • 1934 : La Dolorosa de Jean Grémillon, assistant-réalisateur
  • 1934 : N'aimer que toi d'André Berthomieu, décorateur
  • 1936 : Courrier sud de Pierre Billon, décorateur
  • 1937 : Yoshiwara de Max Ophüls, directeur artistique
  • 1939 : Les Otages de Raymond Bernard, directeur artistique
  • 1940 : Volpone de Maurice Tourneur, décorateur
  • 1942 : L'Honorable Catherine de Marcel L'Herbier, directeur artistique
  • 1942 : Lumière d'été de Jean Grémillon, directeur artistique

Théâtre

Principales mises en scène au Théâtre de l'Atelier

  • 1940 : Le Bal des voleurs de Jean Anouilh
  • 1940 : L'Enterrement d'Henry Monnier
  • 1941 : Le Rendez-vous de Senlis de Jean Anouilh
  • 1941 : Vêtir ceux qui sont nus de Luigi Pirandello
  • 1941 : Eurydice de Jean Anouilh
  • 1941 : Les Fourberies de Scapin de Molière
  • 1942 : Sylvie et le Fantôme d'Alfred Adam
  • 1943 : L'Honorable Monsieur Pepys de Georges Couturier
  • 1944 : À quoi rêvent les jeunes filles d'Alfred de Musset
  • 1944 : Antigone de Jean Anouilh
  • 1945 : Les Frères Karamazov de Dostoïevski, adapté par Jacques Copeau
  • 1945 : L'Agrippa ou la folle journée d'André Barsacq
  • 1946 : Roméo et Jeannette de Jean Anouilh
  • 1947 : L'Invitation au château de Jean Anouilh
  • 1948 : Le Revizor de Nicolas Gogol
  • 1949 : Nuit des hommes de Jean Bernard-Luc
  • 1949 : Le Pain dur de Paul Claudel
  • 1949 : La Perle de la Canebière d'Eugène Labiche et Marc-Michel
  • 1950 : Henri IV de Luigi Pirandello
  • 1951 : Colombe de Jean Anouilh
  • 1952 : Le Joueur d'Ugo Betti, adapté par Maurice Clavel
  • 1952 : La Tête des autres de Marcel Aymé
  • 1953 : Zamore de Georges Neveux
  • 1953 : Médée de Jean Anouilh
  • 1954 : La Mouette d'Anton Tchekhov
  • 1954 : Les Quatre Vérités de Marcel Aymé
  • 1955 : Caterina de Félicien Marceau
  • 1955 : Les Oiseaux de lune de Marcel Aymé
  • 1956 : Les Fourberies de Scapin de Molière
  • 1956 : L’Œuf de Félicien Marceau
  • 1957 : Le Légataire universel de Régnard
  • 1957 : Les Acteurs de bonne foi de Marivaux
  • 1959 : La Punaise de Vladimir Maïakovski, adapté par André Barsacq
  • 1959 : Une demande en mariage d'Anton Tchekhov
  • 1959 : Un beau dimanche de septembre d'Ugo Betti
  • 1960 : Château en Suède de Françoise Sagan
  • 1961 : Le Barbier de Séville de Beaumarchais
  • 1962 : Frank V de Friedrich Dürrenmatt
  • 1962 : L'Avare de Molière
  • 1962 : Les Cailloux de Félicien Marceau
  • 1963 : Le Satyre de la Villette de René de Obaldia
  • 1963 : Un mois à la campagne d'Ivan Tourgueniev, adapté par André Barsacq
  • 1964 : Le Monstre Turquin de Carlo Gozzi
  • 1965 : Ce soir, on improvise de Luigi Pirandello, adapté par Michel Arnaud
  • 1965 : L'Idiot de Dostoïevski, adapté par André Barsacq
  • 1967 : Le Duel d'Anton Tchekhov
  • 1967 : Opéra pour un tyran d'Henri-François Rey
  • 1968 : L'Aide-mémoire de Jean-Claude Carrière
  • 1968 : Les Chemins de fer d'Eugène Labiche
  • 1969 : Le Babour de Félicien Marceau
  • 1970 : L'Enterrement d'Henry Monnier
  • 1970 : Un piano dans l'herbe de Françoise Sagan
  • 1971 : La Forêt de Alexandre Ostrovski, adapté par André Barsacq
  • 1971 : Le Doux Oiseau de la jeunesse de Tennessee Williams, adapté par Françoise Sagan
  • 1971 : Au bal des chiens de Remo Forlani
  • 1971 : Haggerty, où es-tu ? de David Mercer
  • 1972 : David, la nuit tombe de Bernard Kops, adapté par Roland Dubillard
  • 1972 : Crime et Châtiment de Dostoïevski, adapté par André Barsacq
  • 1972 : Les Vilains de Ruzzante

Principales mises en scène dans divers théâtres

  • 1937 : Le Roi-Cerf de Carlo Gozzi, Comédie des Champs-Élysées
  • 1938 : Les 37 Sous de M. Montaudoin d'Eugène Labiche, Théâtre des Mathurins
  • 1940 : Marie-Jeanne d'Adolphe d'Ennery, adapté par Jean Anouilh, Théâtre des Arts
  • 1949 : Le Voyageur sans bagages de Jean Anouilh, Théâtre Montparnasse
  • 1958 : L'Épouvantail de Dominique Rolin, Théâtre de l'Œuvre
  • 1958 : La Bonne Soupe de Félicien Marceau, Théâtre du Gymnase
  • 1959 : Bérénice de Jean Racine, Théâtre du Gymnase
  • 1960 : Les Ambassades de Roger Peyrefitte, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1960 : L'Étouffe-chrétien de Félicien Marceau, Théâtre de la Renaissance
  • 1961 : Les Maxibules de Marcel Aymé, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1962 : La Fourmi dans le corps de Jacques Audiberti, Comédie-Française
  • 1965 : La Provinciale d'Ivan Tourgueniev, adaptation André Barsacq, Odéon-Théâtre de France
  • 1966 : Les Trois Sœurs d'Anton Tchekhov, adaptation Georges Pitoëff et Pierre Jean Jouve, Théâtre Hébertot
  • 1967 : Un jour j'ai rencontré la vérité de Félicien Marceau, Comédie des Champs-Élysées
  • 1968 : Siegfried de Jean Giraudoux, Théâtre des Célestins
  • 1969 : Mon destin moqueur d'Anton Tchekhov, Théâtre Hébertot

Décorateur dans divers théâtres

  • 1936 : Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare, Théâtre de la Madeleine
  • 1940 : Léocadia de Jean Anouilh, Théâtre de la Michodière
  • 1940 : Le Cid de Pierre Corneille, Comédie-Française

Publications

Pièce, traductions et adaptations

  • André Barsacq, L'Agrippa, Comédie en trois actes, Bordas, 1947
  • Anton Tchekhov, Préface et traduction, 7 pièces en un acte, Denoël, 1955
  • Vladimir Maïakovski, Adaptation de La Punaise, Comédie féerique, Paris-Théâtre, no 144, 1959
  • Ivan Tourgueniev, Préface et traduction, Théâtre, Denoël, 1963
  • Ivan Tourgueniev, Adaptation d'Un Mois à la campagne, L’Avant-Scène Théâtre, no 307, 1964
  • Nicolas Gogol, Traduction du Théâtre in Œuvres complètes, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard 1966
  • Fiodor Dostoïevski, Adaptation de L’Idiot, L'Avant-Scène Théâtre, no 367, 1966
  • Luigi Pirandello, Traduction, Les Géants de la Montagne, Denoël, 1967
  • Alexandre Ostrovski, Adaptation de La forêt, L'Avant-Scène Théâtre, no 447, 1970
  • Nicolas Gogol, Traduction du Révizor, Folio Théâtre, Gallimard 2013

Textes, hommages et polémiques

  • L'Architecture d'aujourd'hui, no 9, septembre 1938
  • Propos sur la mise en scène, Ed. Françaises Nouvelles 1943
  • Où va le théâtre, Intermède, no 1, printemps 1946
  • Bakst, Intermède, no 2, septembre 1946
  • Lois scéniques, La Revue théâtrale, no 5, avril-mai 1947
  • Qu’est devenu le Cartel, Opéra, nos 117, 6 août 1947
  • Hommage à Jacques Copeau, Arts, 28 octobre 1949
  • L’expérience de trois mises en scène de plein air, in Architecture et dramaturgie, Bibliothèque d'esthétique, Flammarion, 1950
  • Notes sur la mise-en-scène du Révizor, Europe, juillet 1952
  • Préface et mise en scène au Voyage de Monsieur Perrichon d'Eugène Labiche, Coll. Mise en Scène, Éditions du Seuil, 1954
  • La Mouette de Tchékhov, France-URSS, no 116, 1955
  • Quels sont les responsables de la crise du théâtre, Les Nouvelles Littéraires, no 1508, 26 juillet, 1956
  • Jean Anouilh, A l'Atelier pendant près de 15 ans, Cahiers de la compagnie M. Renaud-J.L. Barrault, mai 1959
  • Vsevolod Meyerhold, le premier metteur en scène de "La Punaise", Paris Théâtre, no 144, mai 1959
  • Jacques Copeau in "Cahiers Jacques Copeau, Connaissance du théâtre", octobre-novembre 1959
  • Félicien Marceau mis en scène, Livres de France no 4, Éditions du Seuil, 1961
  • Ce soir on improvise : la dramaturgie de Luigi Pirandello, L’Avant-Scène Théâtre, no 333, 1965
  • Au sujet de Dostoïevski, Plaisir de France, supplément théâtral, nos 337, 1966
  • Luigi Pirandello, La tragédie moderne, Europe, juin 1967
  • Un heureux mariage, L’Avant-Scène Théâtre, no 389, 1967
  • Notes à propos de l'Aide-Mémoire de Jean-Claude Carrière, L’Avant-Scène Théâtre, no 415, 1968
  • Réflexions à propos du Barbier de Séville, L’Avant-Scène Théâtre, no 457, 1970
  • Discours sur Nicolas Evreïnoff, Revue des Études slaves, no 53, 1981
  • Correspondance avec Isabelle Rivière au sujet Grand Meaulnes, Association des amis de Jacques Rivière et d'Alain-Fournier, no 118, 2007
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