Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias
La Comtesse de Hong-Kong (A Countess from Hong Kong) est un film britannique, le dernier réalisé par Charlie Chaplin, sorti sur les écrans en 1967. Au cours d'une croisière, un milliardaire américain, Ogden, fait escale à Hongkong. Il y fait la connaissance d'une taxi-girl avec qui il passe une agréable soirée, ignorant que la jeune femme est, en réalité, une comtesse russe. Ogden rejoint son paquebot, qui gagne la haute mer. Quelle n'est pas sa surprise de retrouver, cachée dans sa cabine, Natascha, la belle de Hongkong. Elle espère par cette manoeuvre arriver jusqu'aux Etats-Unis et la ville mythique de New York. Ogden tombe éperdument amoureux de la passagère clandestine, mais il n'ignore pas qu'une fois arrivés sur la terre ferme, son mariage fera loi. La belle menace alors de tout révéler...
La Comtesse de Hong-Kong de Charlie Chaplin avec Sophia Loren - Marlon Brando - Tippi Hedren - Sydney Chaplin - Margaret Rutherford - Patrick Cargill - Geraldine Chaplin - Michael Medwin - Angela Scoular - Victoria Chaplin - Bill Nagy - Dilys Laye
Fiche technique
Distribution
Genre : comédie.
Un milliardaire américain débarque à Hongkong. Il y fait la connaissance de Natascha, une comtesse russe émigrée...
Certains virent dans ce film un pur navet désuet réalisé par un cinéaste gâteux. On attendait de Chaplin l'innovation. A 76 ans, il propose une oeuvre fidèle à l'esthétique et à la démarche du muet : plans fixes dans un décor peu renouvelé (cabine de navire, salle de bal), personnages presque toujours en pied, gags à base de portes qui claquent, de personnages cachés dans les placards. Mais les coups de pied au derrière, les épingles dans le postérieur des premiers Charlot étaient-ils plus raffinés ?
Pour la première (et dernière) fois, il aborde l'affrontement de l'homme et de la femme : un Marlon Brando viril, à l'animalité évidente sous le smoking du civilisé, contre une Sophia Loren quasi androgyne, substitut de Charlot jusque dans ses accoutrements trop larges. Chaplin décrit simplement, dans l'univers artificiel d'un transatlantique pour milliardaires, la victoire non pas de l'amour mièvrement romantique, mais de la nature. Dernière bouteille jetée à la mer par un vagabond devenu richissime et... philosophe. — Joël Magny