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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Durafour Michel

Michel Durafour, né le 11 avril 1920 à Saint-Étienne (Loire) et mort le 27 juillet 2017, est un homme politique et romancier français. D'abord membre du Parti républicain, radical et radical-socialiste puis du Parti radical valoisien, il a été membre des gouvernements de Jacques Chirac puis de Raymond Barre, entre 1974 et 1977. Il s'est rapproché en 1988 de la gauche en entrant au gouvernement Michel Rocard et devenant ainsi une personnalité symbolique de l'ouverture. Il est le fils d'Antoine Durafour, autre homme politique.

Durafour Michel
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Durafour Michel
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Michel Durafour mène également une carrière de romancier sous son patronyme et sous les pseudonymes de Pierre Jardin, Cécil Viborg et Rémi Sibel. Diplômé de la faculté de droit et de l'École libre des sciences politiques, il rejoint tout d'abord l'Union démocratique et socialiste de la Résistance avant d'en être exclu en 1948 par Eugène Claudius-Petit. Il devient alors membre du Parti radical-socialiste. Adjoint au maire de Saint-Étienne de 1947 à 1964 puis maire de cette commune de 1964 à 1977, il prend ainsi la suite de son père, Antoine Durafour. À cette date, les électeurs lui reprochant un manque de présence locale, il est battu aux municipales par le communiste Joseph Sanguedolce. Très attaché au développement de la culture à l'échelle locale, alors adjoint à la mairie de Saint-Étienne, il décide de créer systématiquement un adjoint délégué à la culture. Cette initiative pionnière dans les années 1960 sera suivie ensuite par d'autres villes.

Sénateur de la Loire CR de 1965 à 1967, il est député de ce département de 1967 à 1974. Président du groupe Réformateurs démocrates sociaux de l'Assemblée nationale de 1973 à 1974, il remplit les fonctions de ministre du Travail de 1974 à 1976 puis de ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Économie, des Finances et du Budget de 1976 à 1977. Il laisse alors son siège de député à son suppléant, Pierre-Roger Gaussin. Lors des législatives de 1978, il est réélu député de la Loire sous l'étiquette de l'UDF et préside la commission de la production et des échanges de l'Assemblée nationale en 1978. Il est battu en 1981 par le candidat communiste, Paul Chomat. De 1980 à 1981, il préside le conseil régional de Rhône-Alpes et poursuit une carrière universitaire en tant que professeur à l'université de Paris IX, de Paris I et de Lyon III.

Sénateur de la Loire de 1983 à 1988, il est inscrit au groupe de la Gauche démocratique. Ministre d'État puis ministre de la Fonction publique et des Réformes administratives de 1989 à 1991, il constitue, aux côtés d'autres personnalités d'« ouverture », le Mouvement des réformateurs. Après une longue négociation avec les fédérations de fonctionnaires, il conclut avec cinq d'entre elles (FEN, CFDT, FGAF, CFTC et CGC) un accord sur la réforme de la grille de la Fonction publique le 9 février 1990. Il devient conseiller d'État en service extraordinaire à partir de 1992. Son nom gagne une importante notoriété médiatique quand[réf. nécessaire] ayant lancé un appel public à « exterminer le Front national », Jean-Marie Le Pen réplique le 2 septembre 1988 en déclarant « M. Durafour et Dumoulin, obscur ministre de l'ouverture, dans laquelle il a d'ailleurs immédiatement disparu, a déclaré : « Nous devons nous allier, aux élections municipales, y compris avec le Parti communiste, car le PC, lui, perd des forces tandis que l'extrême droite ne cesse d'en gagner. » M. Durafour-crématoire, merci de cet aveu ! ». 

Poursuivi pour « injure publique envers un ministre », le président du FN est condamné en 1re instance à 10 000 F d'amende, puis relaxé par la Cour d'appel de Versailles le 3 juillet 1991. Le jugement est réformé le 20 octobre de la même année ; Jean-Marie Le Pen est de nouveau condamné à 10 000 F d'amende par la cour d'appel de Paris, le 3 juin 19935. Cette affaire conduit également à l'exclusion du Front national de François Bachelot, Pascal Arrighi et Yann Piat après qu'ils eurent « exprimé leur désaccord avec ce « calembour ». Dans les années 1950, il publie quelques romans. Il a été par la suite auteur de nombreux romans policiers et romans d'espionnage dans un style humoristique qui rappelle celui de Charles Exbrayat, notamment sous le pseudonyme de Pierre Jardin. Sous son nom, il a également signé à partir des années 1980 des thrillers et des romans policiers historiques. En 2007, il reprend des activités politiques en prenant la tête du comité de soutien de Ségolène Royal dans la Loire.

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