Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias
Jack Palance (né le 18 février 1919 à Lattimer Mines en Pennsylvanie et mort le 10 novembre 2006 à Montecito, en Californie) est un acteur américain d'origine ukrainienne.
Né sous le nom de Volodymyr Palahniuk en 1919, il est le fils d'Ivan Palahniuk, immigrant ukrainien, mineur de charbon et d'Anna Gramiak. Jack Palance débute au cinéma en 1950 dans Panique dans la rue (Panic in the Streets) d'Elia Kazan. Au cours des années 1950, il tourne pour des réalisateurs comme Charles Marquis Warren, dans Le Sorcier du Rio Grande (Arrowhead), et Vol sur Tanger (Flight to Tangier), tous deux en 1953, Douglas Sirk dans Le Signe du païen (Sign of the Pagan, en 1954, ou Robert Aldrich, dans Le Grand Couteau (The Big Knife) en 1955 et Attaque (Attack) en 1956. Son visage aux traits anguleux et émaciés, refait à la suite de blessures reçues pendant la Seconde Guerre mondiale, et toute son allure le cantonnent souvent à des rôles de méchants dans des westerns (L'Homme des vallées perdues) ou des films de gangsters. Il joue également le personnage d'Ogodaï dans Les Mongols, film franco-italien de 1961.
Durant les années 1960, il joue dans plusieurs films européens, entre autres pour Jean-Luc Godard dans Le Mépris en 1963. Dans ce film, il joue le producteur Jeremy Prokosch qui emploie Camille Javal (Brigitte Bardot), éveillant la jalousie de son mari Paul (Michel Piccoli). En 1984, il prête sa voix au personnage membre des Hells Angels sur le disque de Roger Waters, The pros and cons of hitch hiking. Sa carrière est relancée par le succès inattendu du film Bagdad Café en 1987 dans lequel il dévoile une autre facette de son talent. En 1989, il joue le personnage de Carl Grissom dans le film Batman de Tim Burton, aux côtés de Michael Keaton et Jack Nicholson. Un Oscar couronne sa carrière en 1990. En 1992, Jack Palance reçoit l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour La Vie, l'amour... les vaches de Ron Underwood.
En 1956, Morris le met en scène, dans le rôle d'un tueur à gages, dans l’album de bande dessinée : Lucky Luke et Phil Defer. Ce personnage est inspiré par son rôle dans L'Homme des vallées perdues de George Stevens (1953).